Studd weiß nicht mehr, was er mit diesen Stimmen tun soll. Soll er sie im reinsten Stil des Schriftstellers Thomas Bernhard transkribieren oder sie mit seinem Tonbandgerät in einer perfekten Tonaufnahme à la Krapp neu aufnehmen?
Studd hasst das eine und das andere. Er hasst es, weil er gezwungen ist zu leben und die Welt zu sehen wie sie. Er will nicht länger das Nervensystem der bernhardschen Rhetorik sein oder das Kristallsystem der Tonaufnahmen von Krapp, der Figur Samuel Becketts Das letzte Band. Er kann nicht mehr. Er tut alles, um da rauszukommen. Aber wegen seiner »Thomasbernhardovitis« ist er verdammt: Er lebt, denkt und fühlt, was Thomas Bernhard und seine Figuren leben, denken und fühlen; und das, ohne es jemals mit der Perfektion ihres Stils ausdrücken zu können.
Rober Racine: Le mal de Vienne, Montréal: Éditions de l’Hexagone 1992, S. 11 (Übers. J. W.).
Zitate im Original
»Studd ne sait plus quoi faire de ces voix. Doit-il les retranscrire dans le plus pur style de l’écrivain Thomas Bernhard ou les réenregistrer avec son magnétophone dans une parfaite prise de son à la Krapp?
Studd déteste l’un et l’autre. Il les déteste parce qu’il est obligé de vivre et de voir le monde comme eux. Il ne veut plus être le système nerveux de la rhétorique bernhardienne ni le système cristallin des prises de son de Krapp, personnage de La dernière bande de Samuel Beckett. Il n’en peut plus. Il fait tout pour s’en sortir. Mais à cause de sa ›thomasbernhardovite‹, il est condamné: il vit, pense et ressent ce que vivent, pensent et ressentent Thomas Bernhard et ses personnages; et cela, sans jamais pouvoir l’exprimer avec la perfection de leur style.« (Racine 1992: 11)